samedi 19 décembre 2015

Méricourt 62680 Des obus explosent naturellement dans un champs


Aux alentours de 10 heures, ce samedi matin, des habitants de Sailly-en-Ostrevent ont entendu une forte détonation. On a pensé un moment qu’il s’agissait d’une bombe au phosphore qui avait explosé, mais les spécialistes actuellement sur place, qui ont pu approcher de la zone, semblent revoir leur copie, et parlent désormais de l’explosion souterraine de poudre propulsive de la Grande Guerre. Un cratère s’est formé tant la déflagration a été forte.




Plusieurs obus de la Grande Guerre ont explosé ce samedi matin, vers 10 heures. La détonation s’est produite dans un champ, le long de la D43, entre Sailly-en-Ostrevent et Tortequesne, dans l’ouest de l’Arrageois.
Des riverains, habitants des villages voisins, ont clairement entendu la détonation, et plusieurs ont même senti les murs et les toits trembler.
La cellule des risques technologiques des sapeurs pompiers s’est rapidement rendue sur place, pour évaluer les éventuels risques chimiques. Un périmètre de sécurité empêche toujours d’accéder au site. Les démineurs sont eux aussi sur place, pour déterminer avec exactitude la nature de l’explosion, et explorer toutes les parties du champ.
« Plusieurs obus ont explosé naturellement aux alentours de 10 heures », indique la préfecture du Pas-de-Calais. Il s’agit « d’une explosion souterraine qui a occasionné un important cratère de six mètres de profondeur et de dix mètres de diamètre ».
La découverte d’obus est « assez classique » dans le département, théâtre de combats terriblement meurtriers pendant la guerre de 14-18, « ce qui est plus rare, c’est l’explosion naturelle d’un obus », a poursuivi la préfecture. Selon les premiers éléments de l’enquête, «ce serait de la poudre propulsive qui, par un phénomène d’accumulation, aurait occasionné l’explosion », a précisé cette même source.
On a un moment envisagée l’hypothèse de l’explosion d’une bombe au phosphore, et les riverains arrivés sur place avant les forces de l’ordre et les secours, ont subi une opération de décontamination. Durant la Première Guerre mondiale, toutes sortes de produits toxiques ont été utilisés comme le gaz moutarde, le phosphore, le chlore. La première chose que le témoin d’une explosion ou d’une découverte doit faire, c’est de s’éloigner et d’avertir des secours.
sources  La voix du Nord


                                            Et cela risque d'arriver en milieu urbain



jeudi 17 décembre 2015

Monument des Fraternisations à Neuville-Saint-Vaast


Selon les carnets de guerre de Louis Barthas les principales trêves de Neuville-Saint-Vaast ont eu lieu entre le 10 et le 13  décembre 1915 . Louis Barthas écrit alors:

La même communauté de souffrances rapproche les cœurs, fait fondre les haines, naître la sympathie entre gens indifférents et même adversaires. Ceux qui nient cela n’entendent rien à la psychologie humaine. Français et Allemands se regardèrent, virent qu’ils étaient des hommes tous pareils. Ils se sourirent, des propos s’échangèrent, des mains se tendirent et s’étreignirent, on se partagea le tabac, un quart de jus ou de pinard. Ah ! si l’on avait parlé la même langue ! Un Allemand casse son fusil… Mais nos artilleurs reçurent l’ordre de tirer sur tous les rassemblements qui leur seraient signalés et de faucher indifféremment Allemands et Français comme aux cirques antiques on abattait les bêtes féroces assez intelligentes pour refuser de s’égorger et se dévorer entre elles. Et on interdit de quitter la tranchée. […] Qui sait ! peut-être un jour sur ce coin de l’Artois on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entre tuer malgré leur volonté.


Ce pieux souhait a été entendu puisque ce jeudi 17 décembre 2015 a eu lieu l'inauguration du 
Monument des Fraternisations à Neuville-Saint-Vaast .

Sources  Archives du Pas-de-Calais   


vendredi 4 décembre 2015

Méricourt 62680 Association Vies partagées 62


Vies partagées 62 est une association née de l' horrible  CONSTAT du manque de places en structures  spécialisées pour accueillir les personnes handicapées. A Méricourt c'est rue Jules Mousseron que l'association à inaugurée sa Halte répit. Vies partagées 62 a pour but de permettre à des adultes handicapés de sortir du domicile familiale de rencontrer d'autres personnes et de soulager les aidants .



La Halte répit ce n'est ni un centre spécialisé ni un accueil de jour traditionnel ni un centre médicalisé, c'est un endroit bienveillant. On s'y fait des copains on joue au baby-foot on parle avec les salariés, les bénévoles un membre de l'une ou l'autre famille.
Ici pas d'objectif pédagogique ou éducatif mes des activés comme la peinture, écriture , cuisine jardinage .Ces activités sont toujours prétexte aux moments d'échange avec Jean-Claude et les
autres bénévoles  ici tout le monde est bienvenu





Sources Voix du Nord