mercredi 25 août 2010

Méricourt 62680 - 144 sodats à identifier






          Monument aux Morts - Place de la République
                                                        
                                                                   

Le monument est classique, dans un motif XVIIIe à colonnes supportant un fronton, un magnifique"poilu" en marbre blanc d'Italie s"appuie sur son fusil avec son bras gauche et un beau geste de pacification de la main droite. L'épigraphie est discréte et plutôt dans le registre funéraire.
                                                       
                                                   SOUVENEZ - VOUS

               MERICOURT A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE

                                  SOUSCRIPTION PUBLIQUE - INAUGURE LE 11 JANVIER 1926

Gravés dans la pierre des noms de famille sont répètés parfois plusieurs fois. Mais qui étaient ces hommes? Peut-être des parents, des frères,des
cousins ! Mais qui étaient ces hommes sacrifiés pour la délivrance de notre
pays? Que savons-nous d'eux ? Quelle mémoire subsiste ?
Pour trouver des réponses à ces questions des recherches ont été menées
par les membres de l'association des AMIS de MERICOURT .
Les 144 soldats inscrits sur le monunent sonts morts lors de la Grande Guerre de 1914-1918, tués aux combats,diparus,ou décédés sur le champ de bataille des suites de leurs blessures.

Chaque inscription ne comporte qu'un nom et un prénom.Une transcription à l'Etat civil de MERICOURT suppose que le soldat y était domicilié.
En principe seuls les soldats nés ou domiciliés à MERICOURT pouvaient être inscrits sur le monument. De fait, certains soldats sont inscrits dans plusieurs communes.
Le plus souvent, si il était marié, dans la communes de résidence ou celle du domicile de ses parents pour les célibataires.
Des relevés furent réalisés sur les registres de l'Etat civil de MERICOURT
La seconde recherche concerne le site du ministère de la défense :

Ce site présente plus de 1,3 million de fiches individuelles numérisées de
militaires décédés au cours de la Grande Guerre et ayant obtenu la mention
"Mort pour la France". La majeure partie des informations concernant les soldats de MERICOURT sont sur ce site.

Pour finir nous avons établi une liste par jour, mois, et année.

                                                                1914

L'expression BATAILLE DES FRONTIERES s'applique aux opérations qui se sont déroulées du 7 au 25 août 1914 en ALSACE - LORRAINE et en BELGIQUE et qui furent autant d'échecs pour l'armée française.
Pour la seule journée du 22 août 1914, 27000 soldats furent tués.

Parmi eux, les premières victimes méricourtoises :


DESHORTIES Martial - 23ans

O le 10/01/1891 Loos en Gohelle - Pas-de-Calais
fils de Jules et de Coralie LESAGE
X avec Delphine CLAIRSIN
Soldat au 33ème RI tué au combat le 18/08/1914 DINANT- Belgique


DELATTRE Joseph Raymond Florent - 31 ans

O le 02/03/1883 Frévent - Pas-de-Calais
fils de Henri et de Maria TROUSET
X avec Marguerite BREVET
Soldat au 273ème RI tué au combat le 23/08/1914 DINANT - Belgique .



GAILLIEZ Adolphe 21ans, ouvrier mineur      ( pas de fiche)
O le 18/09/ 1893 MERICOURT - Pas-de-Calais
fils de Edmond et de Rébéca GARROT
Soldat au 84ème RI tué au combat le 30/08/1914 GUISE Aisne





   DALE Henri 24 ans, ouvrier mineur
   O 02/04/1890 MERICOURT - Pas-de-Calais
   fils de Auguste et de Clémence DESSAILLY
Soldat au 84ème RI tué au combat le 30/08/1914 Guise Aisne



   GAYET Charles 25 ans ( pas de fiche)
  O 07/04/1889 MERICOURT - Pas-de-Calais
  fils de François et de Henriette DEHAY
  Soldat au 33ème RI tué au combat le 30/08/19I4 St. Richaumont Aisne


LUSCAT Jean-Baptiste 23 ans,cordonnier ( pas de fiche )
O 01/05/1891 MERICOURT Pas-de-calais
fils de Hippolyte et de Augustine SALOPPE
Soldat au 84ème RI tué au combat le 30/08/1914 Le Hérie


DUBOIS Alexandre 23 ans
O 24/10/1891 MERICOURT Pas-de-Calais
fils de Alexandre et de Joséphine DEMARQUE
Soldat au 160 ème RI tué au combat le 31/08/1914 Courbesseaux Mthe Mslle




MANIEZ Victor 25 ans , ouvrier mineur
O le 12/03/1889 AVION Pas-de-Calais
marié avec Joé STOREZ
Caporal au 33ème RI tué au combat le 31/08/1914 St.Richaumont Aisne



                                                       La plus belle sépulture des morts
                                                               C'est la mémoire des vivants

                                                                                      André Malraux

sources:

Registres de l'état civil- Mairie de MERICOURT 62680
site de mémoires des hommes
contributeur ALAIN




dimanche 22 août 2010

Méricourt 62680 photos de conscrits avant la mobilisation de 1914


classe 1911

La loi du 21 mars 1905 a instauré le service militaire de 2 ans obligatoire pour tous et porte la durée des obligations militaires de 20 à 25 ans.
Devant les menaces d'un conflit et afin de compenser l'inferiorité numérique de l'armée française sur les troupes allemandes,la durée du service est portée le 7 août 1913 à 3 ans et celle des obligations militaires à 28 ans .



classe 1912

Les régiments de la réserve et de la territoriale accueillent tous les
mobilisables ayant déjà effetué leur service militaire, ou y ayant échappé
pour une raison ou une autre : exemptés, réformés, sursitaires etc...
Les classes étant appelées l'année suivante de leur formation,à compter du
1er novembre, la répartition des classes d'âge en août 1914 s'opère ainsi:

Armée active nés en 1891 et 1892

Réserve de l'armée active nés entre 1890 et 1881

Armée territoriale nés entre 1880 et 1875

Réserve territoriale nés entre 1874 et 1869




classe 1913







vendredi 13 août 2010

Méricourt 62680 Le chevalet une trace inéffaçable





Durant les années scolaires 1998-2000, les sections de BTS ROC du lycée
Henri DARRAS de LIEVIN ont étudié et réalisé un chevalement en modéle
réduit pour la ville d'HULLUCH ( Pas-de-Calais).
Une oeuvre d'art identique pouvait trouver sa place dans notre ville puisque
deux entreprises minières y avaient leur siège, celle des 3/15 des mines de
Courrières, et celle des 4/5 Sud des mines de Drocourt.
Il fut évoqué la possibilité de mettre en place un partenariat d'étude concernant la constrution d'un chevalement sur le territoire de la ville de
MERICOURT. Ce projet de nature pluri-disciplinaire alliait la pédagogie et la pratique d'un thème de BTS ROC et aussi la culture, car c'était un projet
d'art érigé en symbolisant le travail des mineurs. C'est pourquoi ce thème fut retenu par la commission nationale de chox des thèmes BTS.
Il a séduit les responsables du lycée Henri DARRAS de LIEVIN et les élus
du Conseil municipal de MERICOURT, qui étaient tout à fait unanimes pour
dire que cet emplacement prévue: le plus prés possible du chevalement
d'origine, sur le site de l'ancien carreau de la mine seront un témoignage
pour le futur, de notre riche passé industriel.


Le choix du thème défini,le projet validé,le travail a pu commencer.La première année le dossier a été constitué regroupant tous les éléments nécessaires pour la présentation du dossier dans tous ses détails:
cahier des charges fonctionnelles,devis,études,plans,calculs,coût de revient,fabrication avec environ 150 heures de travail par éléve qui étaient 6.La deuxiéme année nous sommes passés à la pratique.
La réalisation du chevalement s'est faite en 5 éléments démontables ce qui
a facilité le travail de déplacement.



Cet ouvrage artistique favorise la connaissance de notre patrimoine.La ville de MERICOURT a pris en charge le coût en mettant à notre disposition
un crédit de 1067.43 euros.

La réplique du chevalet du puits n°5 fut inauguré le 02 décembre 2001.

Sources bibliographiques: bulletin MERICOURT notre ville Janvier 2002

Crédit photos: Service communication ville de MERICOURT 62680

Contributeur: Alain





samedi 7 août 2010

Méricourt 62680 Eglise Sainte-Barbe reconstruction de l'église


         Cette nouvelle église fut reconstruite en 1927, selon les plans de Notre-Dame-des-Ardents d'Arras
avec transept. L'église présentait un clocher massif hors d'oeuvre en façade, le portail peint en blanc étaient en plein cintre; le tympan à treillis portait l'inscription  IHS.
Deux petites ouvertures rectangulaires étaient prolongées par les deux fenêtres effilés à abat-son. L'originalité du clocher, enserré dans une
armature métallique,tenait au jeu de briques blanches en damiers.
Une balustrade couronnait originellement ce clocher,mais elle fut ensuite
démontée et il n'en resta que les quatres balustres d'angle.
Une flèche hexagonale surmontait l'ensemble.Les faces latérales étaient
percées de deux baies en plein cintre et agrémentées de frises en damier.
Les murs gouttereaux portaient cinq fenêtres métalliques apparentes. Ces
armatures présentaient aux angles des murs l'écusson de la croix.


Interieur de l'église Sainte-Barbe

Valentin Zupancic et Stanislas Kavalar se succédèrent, quant à eux, comme aumôniers des Slovènes et des Croates pour la région d'Arras, Cambrai, Lille,Amiens et Soissons. Le presbytère et un local tranformés en chapelle
pour les émigrés étaient propriétés privées. L'église appartenait toujours
aux Houillères.
En 1982 la toiture et le clocher furent réparés. Les Polonais installèrent
un faux plafond,habillèrent le narthex de lambris et fabriquèrent des bancs
Les statues de sainte Thérèse, saint Joseph, saint Antoine, du Sacré-Coeur
de Jésus et de l'Immaculée-Conception, qui provenaient d'une mission croate
de Paris, furent déposée.
L'église, entièrement repeinte, ne resta ornée que de l'autel de Notre-Dame
-de- Czestochowa, des statues de sainte Barbe, de sainte Rita et de Notre-
Dame-de-Lourdes.



Vue aerienne de la cité du 3/15 (Méricourt-Corons) à l'époque de l'exploitation charbonnière. En haut à droite la fosse 3/15, au milieu à gauche l'église Ste. Barbe, entourée de l'école primaire Schweitzer.



L'anciene église Sainte-Barbe fut détruite le 02 octobre 1997 pour raisons
de sécurité !
                                                          
                                             L' Eglise Sainte-Barbe  rue de Dourges




La construction de la nouvelle église Ste.Barbe est dûe à l'incontounable
décision de destruction de l'ancienne église.
D'architecture contemporaine aux aspects traditionnels inhérants à un lieu
aussi symbolique qu'une église,l'ensemble de l'équipement, d'une surface
de 665 m2 est bâtie en façade de la rue de Dourges.
La cloche, le portail et les vitraux sont originaires de l'ancienne église.








Installée, dans la nouvelle église, une sculpture crée en Pologne à Katowice, et offerte par la municipalité de Tarnowskie Gory, ville jumelée
à Méricourt.

Source bibliographiques:

Les dossiers de GAUHERIA n°6
Eglises et Chapelles des compagnies houillères en Artois
E.DUBOIS - T. LEFEBVRE (+)

crédit photos: Service communication ville de Méricourt 62680

contributeur : Alain